Ce dimanche, j'ai eu envie de pousser la porte du jardin du Florilège à Bastogne. J'aime autant vous prévenir de suite, si vous espérez des quantités de floraisons ne lisez pas cet article au-delà de cette ligne.
En fin d'hiver, les arbustes sont encore nus et cela met en valeur leur écorce, leur ramure et surtout cela nous permet de mieux visualiser les "stars" de ce jardin que sont les conifères. Ils sont la première passion des propriétaires, un couple de "chasseur de plantes".
Rien que l'architecture du bâtiment donne déjà une idée sur la personnalité du jardin.
Nous évoluons dans un sous-bois où chaque petit sentier nous mène à un autre croisement. Une sorte de labyrinthe d'Alice même si pour l'occasion de parcours était fléché afin de respecter les mesures sanitaires.
Dans ce jardin, il faut parfois regarder de loin ou justement de très près...
Les formes et les couleurs jouent avec les contrastes
Les structures des ramures ressortent parfaitement sur le fond de ciel bleu
Je suis quand même impressionnée par la diversité que nous offre la famille des conifères.
Quand on visite un jardin, on oublie souvent de lever les yeux vers le ciel
et c'est encore plus vrai au Jardin du Florilège.
Les écorces de certains spécimens valent la peine que l'on s'attarde un peu. Si j'ai pris cette habitude c'est à cause de Marie, qui m'accompagnait : elle a toujours l'oeil pour trouver une particularité intéressante.
C'est elle, qui a débusqué cette ravissante "Floraechampignacée"
Ce petit houx m'a tapé dans l'oeil : Ilex meserveae Little Pirate
Encore de beaux contrastes de "feuillages"
Les Pieris débutent leur floraison
mais le Prunus Kojo no mai (déjà en fleur chez moi) se fait attendre.
Cela montre bien la différence de climat entre Bastogne et Welkenraedt.
Leurs hivers sont bien plus rudes qu'ici.
Ce jardin, je pense que je reviendrai le visiter également à l'automne,
le ressenti doit être très différent.
Aujourd'hui, le soleil radieux jouait avec les ramures
Ces arbustes semblent en fleur . . . et bien non !
Il s'agit de berbéris dont le jeune feuillage très coloré donne cette impression
Nous arrivons doucement vers la fin de la promenade
J'ai vu de belles choses, mais pas de grands étalages florifères,
normal pour un jardin de conifère.
Mais il y avait tout de même, le signal du début du printemps.
Un cornus mas et un hamamélis à floraison plus tardive.
Et évidemment, une que j'aime beaucoup : Cyclamen coum
Une petite pépinière nous attend à la sortie, pleine de raretés à emporter.
Je ne suis évidement pas repartie les mains vides.
Dans les achats "programmés" : mélèze pleureur nain, un ginko nain, un sycoparrotia Autumn Rosso une splendeur vue chez Betty (Merci pour le tuyau) . Puis un coup de coeur pour ce Podocarpus Country Park Fire qui change 3 fois de couleur sur l'année. A voir comment il se comportera chez moi.
Et évidemment, je n'ai pu m'empêcher de faire un tour chez Frédéric Gabriel sur le chemin du retour sachant qu'il ouvrait également ce dimanche. Mais j'ai été très raisonnable ...
Bonjour. C'était des portes ouvertes chez Florilège ou vous avez dû prendre rendez-vous?
RépondreSupprimerC'était "Portes Ouvertes" ce dimanche. Mais ils en feront d'autres. Il suffit d'aller voir sur leur site
SupprimerHello Pascale, beau reportage. Comme tu sais, j'ai aussi visité ce jardin après toi et, même si les jardins de collectionneurs sans beaucoup de vie ni de spontanéité ne sont pas ceux que je préfère, je suis à chaque fois impressionnée par la diversité et la rareté de plantes présentées. j'ai été plus raisonnable que toi : juste un bel hamamélis "orange peel"... qu'il ne me reste plus qu'à planter.
RépondreSupprimerMoi non plus ce n'est pas ce que je préfère mais c'est effectivement impressionnant de diversité végétale. Bises
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