Nos petits semis commencent à prendre de l'ampleur. Même si j'essaye d'éviter cette étape, elle est tout de même parfois nécessaire. Je parle évidemment du repiquage.
Dans tout bon manuel de jardinage, le repiquage est le prélèvement dans une barquette de semis de chaque jeune plantule qui doit être replantée individuellement dans un nouveau pot plus grand.
Mais ça, c'est pour les "patients-méticuleux" ou les professionnels.
Pour ces derniers, chaque plante représente une vente possible à la clef. Il est normal qu'ils procèdent de cette manière pour une question de rentabilité.
Moi, je n'ai aucun impératif de ce genre. Mon but est plutôt de me faciliter la tâche au maximum. Pour atteindre cet objectif, je ne repique que en cas de nécessité absolue.
Et quelles seraient ces raisons ?
1 - Les racines sortent par les trous de drainage
2 - La plante devient trop haute
3 - La plante végète, ne pousse plus par manque de place et de nourriture.
Alors sans autre forme de procès, je place la motte en entier dans un pot plus grand contenant un peu de compost et de terre de jardin. Et nooon, je ne sépare pas les jeunes pousses.
Comme je sème très léger (2 à 5 graines par pots) il y a finalement peu de jeunes plantules par motte. C'est la technique de la jungle... Seules les plus fortes survivront !
Un peu de terre autour, on appuie, on arrose . . . et puis c'est déjà fini !
Voici quelques autres semis qui ont besoin d'être repiqués.
Je dépote mes mini-mottes en pinçant sur les côtés des alvéoles.
Parfois une légère pression sur le fond suffit et le tour est joué.
Ah oui, je dépote toujours après avoir humidifié la motte, car elle se tient mieux
Ici les plantules sont grandes, trop grandes. Elles ont un peu filé.
Alors je place la mini-motte tout au fond d'un nouveau pot toujours sans séparer les plantules.
Je remplis de substrat et la plante se retrouve enterrée jusqu'au cou.
Cette technique fonctionne aussi très bien pour rattraper les semis qui ont filé par manque de lumière.
On arrose et plus rien d'autre à faire.
J'ai aussi fait des semis en barquettes à l'extérieur dès le mois de février en laissant la nature s'occuper de l'entretien. Le couvercle permettant de protéger les semis des trop fortes pluies et des attaques des baveux et autres petits gourmands du jardin. Mais voilà, il est temps d'intervenir.
Les racines tapissent le fond de la barquette et elles sortent par les trous de drainage.
Je sors la grosse motte de son contenant.
A la main ou au couteau, je coupe la motte en plusieurs morceaux.
Comme il s'agit de plantes bien rustiques, je les place directement en pleine terre.
Elle sont suffisamment grosses pour mieux résister aux aléas de la vie au jardin.
Mais, je rempote quand même certaines juste pour pouvoir les offrir aux copines.
Voilà et qui a dit que les repiquages étaient fastidieux ?
On ne peut plus simple finalement.
Bon repiquage à tous !
Bonsoir Pascale, Super, je fais comme ça aussi, je suis un peu paresseuse et pas maniaque du tout. Bonne nuit.
RépondreSupprimerAvec plaisir. C'est tellement plus simple de ne pas se prendre la tête.
SupprimerMoi qui suis si vite débordée avec mes semis ,voilà une technique que je vais suivre dorénavant...
RépondreSupprimerMerci d’avoir partagé ton expérience Pascale .
Je te souhaites de belles fêtes de Pacques ensoleillée,bisous
Merci Maryse. Il ne faut pas se prendre la tête car nous n'avons aucuns soucis de rentabilité. Il suffit juste de semer en fonction de ses besoins. Exemple : J'ai envie de 6 touffes de sauges à un endroit et bien je ne sème que 6 pots. Pas plus. Bises
SupprimerBonjour Pascale, j'adhère tout-à-fait à cette technique...
RépondreSupprimerMerci à toi. Oui c'est si facile de faire simple en fait.
SupprimerPartout on nous prêche la rentabilité, moi je préfère la simplicité.
Bises
Coucou Pascale, je fais comme toi, autant se faciliter la vie. Bonne journée Caroline
RépondreSupprimerMerci Caroline. Passe de très bonnes fêtes et prends soin de tes abeilles.
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerJe découvre ton blog par celui de Sylvaine !
C est efficace au moins ces rempotages .
Merci Jacqueline. Bonne lecture
SupprimerMerci pour ces conseils, Pascale ! Bisous !
RépondreSupprimerAvec grand plaisir Sophie, passe un bon WE
Supprimerpour ma part, je repiquais individuellement surtout par crainte que la plantule ait besoin de son propre espace vital et ne supporte pas de copines dans son godet, mais finalement, je me rends compte que je me casse bien trop la tête ! Un maître mot : semer léger et le travail est déjà fait finalement. Les mini mottes, ça me va très bien, si ça leur va aussi ! Dorénavant, j'aurais la main encore plus légère au semis et vive la mini motte !
RépondreSupprimerOui, tu peux le dire Delphine. Le truc c'est vraiment de semer hyper léger. Et puis une petite touffe de plantes c'est mieux qu'un seul fistou. Bises à toi Delphine
SupprimerAh bah voilà une méthode de repiquage qui me plait! Je n'avais jamais osé faire comme toi, et je m'amuse à défaire une par une les plantules, et au bout d'un temps (assez court) j'ai envie de tout balancer au compost! ;-) Merci pour tes conseils, grâce à toi je vais me simplifier la vie!
RépondreSupprimerBonne journée, Véro
Avec plaisir Véro.
SupprimerMoi aussi je fais exactement comme toi, ça doit être pour ça que je ne trouve pas ça si pénible le repiquage :P
RépondreSupprimerBon week-end jardinage sous le soleil !
Je suis bien d'accord. Pour tout te dire c'est en fait suite à la remarque d'une connaissance qui me disait ne pas s'en sortir avec les repiquages que l'idée m'est venue. Bon WE à toi aussi
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