Des bacs DIY pour les annuelles

 Je dois vous avouer un truc : je déteste arroser les pots de fleurs. 

 

Je pars du principe que tout dans le jardin doit se débrouiller tout seul, sauf évidement la première année de la plantation.

J'admire beaucoup ces jolies potées chez les copines ou encore les belles jardinières aux fenêtres des voisines, mais quel boulot d'arrosage. Je ne vous raconterai pas mes galères avec les potées d'annuelles. J'ai bien essayé, quelques fois . . .  Ben bon, c'était pas terrible. 

Le soucis c'est que "j'y pense et puis j'oublie" . . . . mais j'oublie beaucoup plus que je n'y pense (C'est l'inverse de la chanson d'ailleurs)

Pourtant, j'avais envie d'essayer un dernier coup de poker. Partons de ma problématique :

Si je ne peux me tenir aux arrosages, il faut que les plantes puissent survivre sans arrosage régulier ou du moins tenir le coup pendant deux ou trois jours le temps que j'y pense. (Incorrigible distraite)

Solution : il "suffit" d’agrandir le volume de terre et d'avoir un bac à réserve d'eau !  Je me suis renseignée et OUILLE AILLLE ça pique au niveau du portefeuille. Me suis pas avouée vaincue.

Restait à faire fonctionner mon imagination. L'an passé j'ai trouvé ces bacs de maçon en liquidation. J'en ai acheté 5 en me disant qu'ils avaient le volume idéal. J'y ai percé 3 trous (12mm) sur une face à 8cm du fond.  

 

Pour éviter que le trou ne se bouche, j'ai récupéré des morceaux de vieux grillage que j'ai plié en boule puis je les ai fixé au pistolet à colle à l'intérieur du bac juste devant le trou

Je suis passée ensuite au remplissage. Et là j'ai tenté un autre truc.

Une première couche drainante qui monte jusqu'au niveau des perforations. 

Ensuite une alternance de couches d'éléments secs et de matériaux humides du jardin : broyats de branches, fumier de cheval, feuilles sèches, compost, un peu de terre de jardin et le bac est déjà bien rempli.

 

 

Les 5 derniers centimètres ont été comblé avec du terreau. 

J'y ai installé mes annuelles en paillant mes plantations avec un peu de coques de cacao.

 

Quelques semaines plus tard, mes escaliers fleuris sont biens remplis

 

 

J'avoue que cette rangée de plastique noir est encore à retravailler. J'envisage d'ajouter un coffrage en palette de récupération pour masquer le plastique. Mais je voulais savoir si ce projet bac tenait la route au niveau des plantations et des arrosages.

Verdict : Satisfaction totale. Ces pots sont en plein soleil de 10h à 22h et je n'ai arrosé que le soir et pas tous les jours (je continue d'oublier). Je n'ai ajouté aucun engrais à mon eau d'arrosage. Et malgré la canicule, elles sont restées parfaitement fleuries. J'ai même fait un effort surhumain : j'ai arrosé une fois par jour sans oublier durant cette période de sécheresse. Je m'améliore, hein !

Reste à travailler le choix des combinaisons d'annuelles car là j'ai fait avec ce que j'avais semé sans trop réfléchir et sans savoir ce que cela allait donner tant au niveau de la hauteur ni de la couleur. 

Entre les bacs, j'ai aussi comblé les vides avec quelques autres gros pots de récupération auxquels j'ai appliqué le même traitement. Il y en a même un (ci-dessus à droite) que je n'ai pas percé et qui contient une plante aquatique. C'était un panier en plastique souple dont l'une des anses était cassée. Autant qu'il soit récupéré ainsi plutôt que de finir à la poubelle. 

Comme l'expérience est concluante pour moi, je prendrai le temps nécessaire de faire une décoration extérieure avec des palettes de récupération pour cacher tout ces pots plastiques un peu disparates. Mais ça ce sera pour l'an prochain. Et je vous en reparlerai certainement.