Aquilegia

Voici une des vivaces les plus faciles à cultiver. Elles fleurissent partout même à l'ombre. Depuis toute petite j'aime cette fleur. Enfant, quand je me promenais dans le terrain vague en face de chez moi, j'en trouvais toujours. Avec la primevère, ce sont les plantes qui m'ont émerveillée dès le plus jeune âge !

Vivace

Hauteur : Entre 20 et 90 cm selon les variétés

Floraison : Mai à juin

Couleur : tous les tons 

Soleil ou ombre

Tous sols

La forme de la fleur peut être très variée . . .

Voici la toute simple en éperons : Aquilagia vulgaris Alba (40 cm)

Une vulgaris "des champs" qui porte ses fleurs très hautes sur tige (80 à 90 cm)

il y a aussi les pourpres presque noires et les bleues lumineuses

Toutes ces ancolies font partie d'un premier groupe que je nomme "les têtes en bas".

Mais il en existe d'autres qui sont à fleurs doubles

Une dont j'ignore le nom (Si vous savez, je suis preneuse)

La série des "Barlows"
Les fleurs sont très doubles et toutes ébouriffées
Dans un premier temps, elles pendent la tête, puis la redressent doucement.

Aquilegia Nora Barlow 

et Aquilegia White Barlow

Suite à quelques dons de graines j'ai aussi

 Black Barlow

et Red Barlow

Une jolie saumonée de la série Clementine : Salmon Pink qui redresse bien la tête

 

Il y a aussi un deuxième groupe que je nomme : Les Têtes-en-l'Air !

(je rappelle que ces groupes sont une pure invention de ma part)

Un passionné de jardin m'a donné le nom de ce groupe d'ancolies avec la tête en l'air
Groupe Bidermeyer  (Merci Roger)

La fleur est dirigée vers le ciel dès le départ.

Voici la jolie Winky Purple (Encore un cadeau mais je ne sais plus de qui : désolée)
Elle aussi c'est une "Tête en l'air"

Il faut savoir que les ancolies se ressèment abondamment et s'hybrident facilement.

Ce qui fait que vous aurez toujours de nouvelles surprises au jardin.

En voici quelques unes qui sont nées au jardin

 

Si cependant, vous préférez éviter les mélanges, 

il faut espacer vos plants de plusieurs mètres.

Pour ma part, je coupe rapidement les fleurs fanées afin d'éviter trop de semis spontanés.

Parfois j'enferme une hampe florale dans un petit sac en tissus fin (voilage) pour récolter les graines d'une variété bien précise. Je le cache alors derrière une autre plante et j'attends.

Les semences tombent dans mon petit sachet de tissu et le tour est joué. 

Je rase aussi le feuillage au niveau du sol après la floraison. Quelques semaines plus tard, j'ai un feuillage tout neuf, bien frais qui tiendra jusque fin de saison.

LE SEMIS

En ce qui concerne le semis, il lui faut du froid !

Le moyen le plus simple est de semer en automne à la volée. Hop une pincée par-ci, une pincée par-là. Et au printemps suivant vous aurez un bouquet magique. On ne peut plus simple.

Mais si vous avez quelques petites graines précieuses d'une variété rare ou pour les puristes qui veulent être sûrs de la couleur qu'elle aura avant de la placer judicieusement au jardin, voici comment je procède.

Je sème en septembre quelques gaines en godets. Je le fait également en février ou en mars car à cette période chez moi, nous avons encore une alternance de froid-chaud-humide qui est l'atout pour déclencher la germination.

Je sème soit dans de gros pots que j'enterre dans un coin abrité des fortes pluies ou dans bac avec un couvercle que j'arrose de temps en temps par le bas. Et surtout je laisse tout ce petit monde dehors, même pas dans la serre froide. Il paraît que la chaleur inhibe la germination. 

 L'année suivante, je sépare mes plantules en conservant une par pot. Le plus souvent les pots se retrouvent dans mon potager dans des coins inutilisés. Le fait d'enterrer le pot me permet d'oublier les arrosages (car oui je suis extrêmement distraite en ce qui concerne l’arrosage). 

En procédant ainsi, je peux mieux apprécier les jolies surprises du semis. Et je peux choisir avec certitude la combinaison de couleur qui me plaira ! 

Bon semis à tous !